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Cet aide-mémoire a été rédigé en été 2004 en collaboration avec des membres de la Fédération suisse des associations de proches de malades souffrant de troubles psychiques (VASK).

Ces recommandations ont été élaborées dans des groupes de discussion par des proches de personnes souffrant de troubles psychiques ayant été confrontés à la violence à leur domicile.

En faite, cet aide-mémoire ne veut pas donner des recettes toutes faites. Il y a une infinité de variantes de la maladie psychique et seule une petite fraction des malades deviennent violents. Mais la violence vécue par les proches peut être effrayante. Elle peut durer des années et avoir des répercussions sur les autres membres de la famille, en particulier sur les enfants. Par violence nous n’entendons pas seulement la violence physique, mais aussi la violence verbale, les menaces, les insultes ainsi qu’une ambiance tendue.

Les malades ont des angoisses soudaines provoquées par la foule, le trafic, une perception altérée etc. Les proches ont peur d’un comportement inhabituel de leur enfant ou partenaire. Malades et proches ont des angoisses, surtout au début de la maladie, parce qu’ils ne comprennent pas ce qui se passe.

Apprendre à faire face à la maladie psychique et à d’éventuelles manifestations de violence est une démarche très personnelle. Il faut du temps. Une approche personnelle peut être trouvée plus facilement si on peut explorer différentes voies dans un groupe de soutien avec d’autres proches.